Facteurs associés à l’expression de PD-L1 dans les carcinomes sarcomatoïdes - 20/12/14
Résumé |
Introduction |
Les carcinomes sarcomatoïdes (CS) sont des tumeurs de mauvais pronostic et chimio-résistantes. Les thérapies ciblant l’axe PD-1/PD-L1 offrent une nouvelle piste de traitement ; caractériser l’infiltrat inflammatoire intratumoral et mesurer l’expression de l’axe PD-1/PD-L1 sur ces tumeurs permettraient d’appréhender l’efficacité de ces traitements.
Méthodes |
De 1997 à 2013, tous les patients opérés d’un CS ont été colligés. L’infiltrat inflammatoire et l’expression de PD-L1 ont été étudiés par étude en IHC : CD3 (clone SP7), CD4 (clone 1F6), CD8 (clone C8/144b), CD20 (clone L26), CD163 (clone 10D6), MPO (clone 59A5), PD-L1 (clone 5H1).
Résultats |
Soixante-quinze patients étaient inclus. L’infiltrat inflammatoire était composé de lymphocytes T CD3+ (médiane 23 % [17–30] de la surface tumorale) de T CD8+ (9 % [7–12]) de T CD4+ (10 % [5–14]), de B CD20+ (3,5 % [1–8]), de macrophages CD163+ (23 % [17–30]), ainsi que de neutrophiles MPO+ (5,5 % [2–11]). Quarante tumeurs (53 %) exprimaient PD-L1. L’expression tumorale de PD-L1 était associée à l’extension vasculaire sanguine, l’expression de TTF1 et l’absence d’expression tumorale de P63 et la présence d’une mutation de KRAS. L’expression tumorale de PD-L1 était associée à une infiltration plus importante de lymphocytes CD8+ et de macrophages. L’expression de PD-L1 n’était pas un facteur pronostique de survie.
Conclusion |
Les inhibiteurs de PD-1/PD-L1 pourraient être une piste thérapeutique des CS du fait du degré d’infiltration lymphocytaire et de l’expression de PD-L1 dans ces tumeurs.
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